Publié dans Politique

Enfant albinos enlevée à Ambilobe - La victime retrouvée à Toliara

Publié le lundi, 01 août 2022

Enlevée chez ses parents le soir du 20 juin dernier à Ambilobe, la petite Eliane (4ans), cette enfant albinos a été finalement et récemment retrouvée à Ankiaka Be Ambony, à Toliara I. Par ailleurs, les six personnes impliquées dans cette affaire ont été arrêtées et seront bientôt traduites devant la Justice. 

Trois d’entre elles ont été interpellées dans le quartier de Betania à Toliara. Ce sont celles-ci qui sont indiquées avoir séquestré la fillette dans le Sud. Les ravisseurs viennent précisément d’Ankalika et de Bekily. Par ailleurs, les autres suspects viennent d’Ambilobe. Cette précision des localités émanerait des concernés eux-mêmes.

Revenons aux faits. Le kidnapping s’était produit en mi-juin dernier dans le domicile des parents de la petite fille à Ambodivoanio, dans le quartier de la SIRAMA-Est, Commune d’Ankaratra, dans le District d’Ambilobe, dans le Nord.

Tout au long de cette période de la disparition d’Eliane, les enquêteurs de la Gendarmerie ont travaillé sans relâche pour essayer de tenir une piste. Leurs incessants efforts ont finalement porté leurs fruits car, l’apport des informateurs aidant, les gendarmes ont pu sauver et délivrer Eliane des griffes de ses ravisseurs. Par ailleurs, le public ne pouvait s’empêcher de saluer non plus l’efficacité des éléments du commissariat du 1er Arrondissement de Betania à Toliara. Car sitôt informés, les policiers s’étaient mobilisés avec succès, leur action s’étant soldée par l’arrestation de 3 bandits. Actuellement, la petite Eliane, qui est saine et sauve, a pu retrouver les siens à Ambilobe. Ses parents s’étaient déplacés jusqu’à Toliara une fois informés afin de la récupérer.

Vers le début de ce mois, Mbaheo, cette autre fille albinos de 12 ans a également connu un dénouement heureux à la suite de son kidnapping à Soamitata, Commune d’Andriandampy à Betroka. La victime fut retrouvée saine et sauve par les gendarmes à Andohanilakaka. Néanmoins, c’était une expérience traumatisante pour la victime, qui a besoin d’un soutien psychologique. D’aucuns craignent que ces tristes affaires ne soient le fait d’un réseau qui tente de s’implanter à travers le pays.

F.Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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